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Atlas
électronique du Saguenay-Lac-Saint-Jean
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| Dispersions des baux de villégiature détenus par les résidents de l’extérieur du Québec, 2010
La carte vise à montrer la répartition en 2010 des baux de villégiature situés dans la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean détenus par des gens provenant de l’extérieur du Québec. On en profite également pour analyser la concentration et la dispersion de ces baux.
Les données sur les baux de villégiature proviennent des fichiers du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec. On y trouve notamment les informations relatives à la localisation géographique (latitude et longitude) et aussi l’adresse, dont le code postal du lieu de résidence des détenteurs. Les données relatives au découpage en régions, en MRC et en municipalités proviennent du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). Chaque point représente un bail et l’ellipse correspond au modèle centrographique: le centre de la figure est le centre de la distribution et la surface devrait comprendre théoriquement 68 % des effectifs (un écart-type). Pour plus de détails, voir le texte sur la Présentation du projet.
La carte renseigne sur le patron de distribution des 36 baux de villégiature des locataires de baux résidant à l’extérieur du Québec. Tout d’abord, l’histogramme montre que 50 % des locataires sont établis dans la MRC de Maria-Chapedelaine. Il y en a 36 % qui ont choisi la MRC du Fjord-du-Saguenay. Les autres territoires ont un taux d’occupation marginal et Saguenay n’accueille aucun villégiateur de l’extérieur du Québec. Sur la carte, on fait la distinction entre les locataires qui ont leur résidence principale à l’extérieur du Québec, mais au Canada, et ceux de l’extérieur du Canada. Trois ellipses de dispersion ont été calculées, soit une pour l’ensemble des résidents de l’extérieur du Québec, une autre pour les villégiateurs de l’extérieur du Canada et une troisième pour ceux de l’extérieur du Québec, mais dans le Canada. L’ellipse représentant tous les baux appartenant à des résidents de l’extérieur du Québec est en fait la moyenne des deux autres ellipses. La différence entre ces deux dernières est remarquable. Il est à croire que les résidents du Canada (région du Québec en moins) préfèrent s’établir près des territoires municipalisés et faciles d’accès. L’ellipse de dispersion est de taille moyenne et a une direction nord-ouest. Quant à celle des résidents de l’extérieur du Canada, elle mesure près du double, est de forme plutôt circulaire et sa disposition est semblable à l’ellipse des villégiateurs provenant du Saguenay—Lac-Saint-Jean. On peut en conclure que les baux de ces villégiateurs sont beaucoup plus dispersés sur le territoire que ce n’est pas le cas pour les régions du Québec, règle générale.
_______ Catherine
JOBIN, Majella-J. GAUTHIER et Carl BRISSON. |