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Atlas
électronique du Saguenay-Lac-Saint-Jean
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Logements privés et occupés par des résidents habituels, 2006
BUT ET OBJECTIF
Cette carte sert d’introduction à l’étude sur le dynamisme de la construction domiciliaire dans les localités de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. L’objectif de la carte est de présenter l’état des lieux. On veut surtout montrer comment se répartissent les logements privés et ceux occupés par des résidents habituels dans la région. Cela donne des indications pertinentes relatives au parc résidentiel de chacune des municipalités; généralement, par déduction, cette information donne une bonne indication de la répartition générale de la population.
ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES
Cette carte fait partie d’une série de huit cartes qui essaient de brosser un tableau de la vitalité des localités de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La dimension de recherche qui a été retenue pour réaliser l’analyse est la construction domiciliaire et son dynamisme; c’est un aspect révélateur qui évalue la vie dans les communautés et qui marque le paysage en termes d’occupation et de densification (Simard 2003).
Les données utilisées pour confectionner la carte proviennent du Profil des communautés 2006de Statistique Canada (Statistique Canada 2006). On parle alors de:
Logement privé : Pour le Recensement de 2006, un logement privé se définit comme: « un ensemble de pièces d'habitation conçues ou transformées qu'occupent ou pourraient occuper une personne ou un groupe de personnes. De plus, un logement privé doit être doté d'une source de chauffage ou d'énergie et doit fournir un espace clos permettant de s'abriter des intempéries, comme en atteste la présence de murs d'enceinte et d'un toit ainsi que de portes et fenêtres offrant une protection contre le vent, la pluie et la neige ».
Logement privé occupé par des résidents habituels : « un ensemble distinct de pièces d'habitation, ayant une entrée privée donnant sur l'extérieur ou sur un corridor, un hall, un vestibule ou un escalier commun à l'extérieur, occupé de façon permanente par une personne ou un groupe de personnes. »
Le découpage spatial pour l'analyse correspond essentiellement aux municipalités (subdivisions de recensement de 2006) de Statistique Canada. Dans ce cas-ci, on a affaire à 50 entités, puisque la ville de Saguenay est prise dans son ensemble.
COMMENTAIRE
La carte révèle que Saguenay détient le plus grand nombre de logements privés avec 63 632 logements (51 %) sur les 124 696 que contient la région suivie d’Alma avec 13 336. Cette carte montre qu’il y a 35 municipalités ou centres urbains qui possèdent relativement peu de logements privés, soit entre 79 et 982; ces municipalités sont situées généralement dans la large ceinture extérieure de la région. Les 13 autres municipalités occupent une position médiane et en comptent entre 1 035 et 6 838.
La totalité des logements privés occupés par des résidents habituels est de 114 397. En moyenne dans la région, ils constituent 91,7 % des logements privés. Par ailleurs, cette valeur n’est pas uniforme pour les municipalités. C’est ce que montre cette carte dont la construction repose sur un groupement en cinq classes basé sur un découpage en seuils naturels.
Les municipalités qui ont les taux les plus élevés (dont Saint-Edmond et Hébertville-Station) sont en général enclavées dans un milieu agricole bien défini. À l’opposé, celles qui ont les taux les plus bas sont presque toutes riveraines du fjord du Saguenay ou du lac Saint-Jean; la villégiature, toutes proportions gardées, y semble importante comme à Sainte-Rose-du-Nord, à Rivière-Éternité, à Saint-Félix-d’Otis et à Péribonka.
Bref, dans l’ensemble, il est clair que les centres urbains rassemblent la plus grande partie du parc de logements privés dans la région. Il est aussi intéressant de voir la part que prennent les logements privés occupés par les résidents habituels. Elle épouse un patron spatial marqué, d’une part, par une importance plus forte dans un corridor partant de la baie des Ha! Ha! et qui va jusqu’à l’extrémité nord-ouest de la région. D’autre part, on y voit une prédominance relative des logements non occupés par des résidents habituels (dont les logements de villégiature) dans le Bas-Saguenay, dans une bande nord à la limite de l’écoumène ainsi que sur le Bouclier canadien au sud du Lac-Saint-Jean.
Tableau 1: Nombre de logements privés occupés par des résidents habituels en 2006
Tableau 2: Quelques mesures d’analyse statistique
RÉFÉRENCES
SIMARD, Majella, 2003, La fragilité de l’espace rural québécois: le cas des petites localités du Bas-Saint-Laurent: enjeux et perspectives d’avenir, Université du Québec à Rimouski, thèse de doctorat en développement régional, 964 p.
Statistique Canada, 2006, Profil des communautés 2006, (en ligne) http://www12.statcan.ca/english/census06/data/profiles/community/Index.cfm?Lang=F , consulté au mois de mars 2008.
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Majella-J. GAUTHIER, Chantale TREMBLAY et Carl BRISSON, Laboratoire de recherche et d’expertise en télédétection et en géomatique, Université du Québec à Chicoutimi, août 2008. Production: www.uqac.ca/atlas/saguenay-lac-saint-jean
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