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Atlas
électronique du Saguenay-Lac-Saint-Jean
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Variation de la population par municipalité, 1996-2001
BUT ET OBJECTIF
La population du Saguenay–Lac-Saint-Jean a diminué au cours de la période 1996-2001. Elle est passée de 286 455 habitants en 1996 à 278 071 habitants en 2001, soit une perte de 8 324 personnes. Dans un tel contexte, il est intéressant de voir l’évolution démographique des centres urbains et des municipalités. Quels sont ceux et celles qui ont subi une baisse ou une augmentation de la population? Comment apparaît cette variation dans l’espace?
ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES
Les données de la population proviennent du recensement du Canada de 1996 et de celui de 2001. Elles font référence au nombre de personnes qui résident dans chacune des municipalités (subdivisions de recensement) lors de ces deux recensements. La représentation cartographique est conçue à l'aide de plages de couleur qui représentent la variation de la population en pourcentage entre les années 1996 et 2001.
COMMENTAIRE
Les municipalités et les centres urbains sont classés dans cinq catégories de pourcentage qui varie entre -12,8 % et 20,9 %. La lecture de la carte nous fait voir que 41 municipalités ou centres urbains ont subi une diminution de leur population alors que 17 municipalités ont vu leur population augmenter.
Tout d’abord, les 7 centres urbains ont tous un taux de variation négatif allant de -6,3 % à -1,6 %. Parmi les centres urbains, c’est à Roberval que la proportion du déficit est la plus grande soit
6,3 % de moins alors qu’à Alma, cette proportion n’est que de 0,8 % en moins. Cependant, si l’on examine les pertes de population en nombre absolu, c’est Chicoutimi qui a connu la plus grande baisse, soit 3 053 personnes de moins qu’en 1996. Il est suivi par Jonquière (-1 661), La Baie
(-1 117), Roberval (-734), Dolbeau-Mistassini (-335), Alma (-203) et Saint-Félicien (-175).
C’est dans les municipalités que les plus forts taux négatifs de variation ont été enregistrés. En effet, la variation négative atteint -12,8 % (62 personnes) à Saint-Augustin. Cette municipalité fait parti d’un groupe de municipalités qui se localisent en général en périphérie de la région. En chiffre absolu, c’est à Normandin que la diminution est la plus grande avec une différence de 349 personnes (-9,0 %) alors que Saint-Charles-de-Bourget n’accuse qu’une baisse de 12 personnes (-1,7 %). Enfin, Saint-Honoré n’a connu qu’une baisse de 0,4 % (16 personnes).
La carte révèle également que 17 municipalités périphériques ont des taux de variation positifs. Ces municipalités se concentrent dans une couronne qui ceinture les centres urbains, spécialement ceux de l’axe Alma-La Baie. Parmi les municipalités qui forment cette couronne, cinq d’entre elles se distinguent par leur taux de croissance. Dans ce groupe, nous retrouvons tout d’abord les municipalités de Saint-David-de-Falardeau (9,8 %), de Saint-Félix-d’Otis (10,5 %) et de Lac-Kénogami (20,9 %) au Saguenay. L’augmentation de la population de ces trois municipalités est due en grande partie à la transformation de résidences saisonnières (appartenant à des citadins) en habitations permanentes. Ces propriétaires ont quitté la ville pour vivre en permanence le long de certains cours d’eau comme par exemple les lacs Clair, Kénogami et Otis. Au Lac-Saint-Jean, ce sont les municipalités de Mashteuiatsh (7,9 %) et de Saint-Stanislas (6,6 %) qui appartiennent à ce groupe.
Évolution de la population au Saguenay–Lac-Saint-Jean, 1996-2001
RÉFÉRENCES
BOUCHARD, Louis-Marie, (1973), Les villes du Saguenay: étude géographique, Chicoutimi, Fondation de l'Université du Québec à Chicoutimi et Leméac, 212 pages.
GAUTHIER, Majella-J. et Louis-Marie BOUCHARD (sous la direction de), (1981), Atlas régional du Saguenay—Lac-Saint-Jean, Chicoutimi, Gaëtan Morin éditeur, Planches B1,B2, B3, B4.
SOUTIEN FINANCIER
Projets structurants à caractère régional (CRCD)
Fondation de l'Université du Québec à Chicoutimi (FUQAC)
Majella-J. GAUTHIER, Carl BRISSON et Martin DION, Laboratoire de recherche et d’expertise en télédétection et en géomatique, Université du Québec à Chicoutimi, juillet 2002.
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