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Le secteur des chemins de
l’Église et Saint-Isidore
Les agriculteurs mettent en valeur ces rangs
autour des familles pionnières. Se constitue un paysage particulier autour de
terres découpées en cantons et non sous le mode du système seigneurial aboli en
1854. Cependant, le découpage des terres à l’intérieur d’un canton se fait
selon la structure en rang dirigé (et en lot) mais non spontané (qui suit les
courbes de la rive) comme le long du fleuve Saint-Laurent, ce qui distingue le
mode de gestion des terres agricoles dans la région. L’agriculture se
transforme dès la fin du XIXe siècle. Avec la mise en place d’une
industrie laitière, les fromageries se multiplient à partir des années 1880 et
auront disparu vers 1960. Avec la coupe du bois et la mise en valeur des
coopératives, le monde agricole parvient, tant bien que mal, à ajuster les
productions tout en répondant aux difficiles impératifs des marchés à partir
d’une région où les contraintes restent nombreuses : climat nordique,
éloignement, gestion de la production et de la mise en marché, tendance à une
ouverture sans précédent aux marchés. Les croix de chemins rappellent dans ce
circuit, l’importance des lieux de rencontres pour prier avant de travailler ou
de fêter. Lieu par excellence où on cherche à concilier traditions et
changements dans la continuité.
Pour en savoir plus…
Liste
des sites patrimoniaux indiqués sur la carte
1) Maison Ferdinand-Gauthier
5785, chemin de l’Église
2) Maison Lavoie
5740, chemin de l’Église
3) Maison Saint-Gelais
4377, chemin de l’Église
4) Maison Boily
3822, chemin de l’Église
5) Maison de Lucien Lavoie
5084, chemin Saint-Isidore
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