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PORTRAIT DE LA RÉGION DU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN EN 2001
1. Introduction
2. Localisation, découpage administratif
3. Oasis tempérée en milieu nordique
4. Population
5. Voies de communication
6. Questions et problèmes de développement
7. Perspectives d'avenir
8. Paradoxe: à la fois région particulière et une région laboratoire
9. Bibliographie
1. Introduction
Les lignes qui suivent tracent un portrait général de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En fait, il est sans doute utile de rappeler, à certains utilisateurs de l'Atlas, les principaux traits qui caractérisent la région et les activités de ses 287 000 habitants. Il est aussi souhaitable de présenter aux visiteurs étrangers une première vue d'ensemble d'un milieu qui leur est moins familier (image satellitaire). Passons donc en revue les grandes dimensions qui composent le territoire, le milieu biophysique, le milieu humain. Mettons en même temps l'accent sur ce qui particularise la région et les grandes questions ainsi que les problèmes quiconditionnent son développement.
2. Localisation, découpage administratif
Le Saguenay–Lac-Saint-Jean constitue l'une des 17 régions administratives de la province de Québec au Canada (carte de localisation de la région). Cette région était constituée, en l'an 2000, de 4 MRC (municipalités régionales de comté) qui regroupaient 59 entités administratives municipales (villes, municipalités) (découpage municipal). La région administrative en tant que telle s'étend sur 550 km du sud au nord et sur 330 d'est en ouest. Elle couvre 104 008km2 dont seulement 11 % est municipalisé; le reste, qui s'étend surtout vers le nord, est appelé territoire non municipalisé. L'ensemble du territoire correspond à une superficie comparable à l'Islande et à deux fois la Nouvelle-Écosse. Le cœur de l'espace habité est situé à 200 km au nord de la ville de Québec et est à la même latitude que Paris (48o 51' Nord).
3. Une osais tempérée en milieu nordique
En plus de sa position septentrionale, c'est l'hypsométrie et les formes de terrain qui expliquent le caractère particulier de la région (carte du relief). Il s'agit d'une dépression structurale inscrite à près de 300 m au-dessous du massif montagneux (hautes terres) du bouclier canadien. Cela occasionne au niveau de la plaine (basses terres), sise en moyenne à 120 m d'altitude, une rupture dans la zonation climatique latitudinale (schéma biophysique). En effet, le climat dans les basses terres est comparable à celui de Moscou avec des précipitations annuelles de 936 mm assez bien réparties (dont le tiers tombe sous forme de neige) et avec une température moyenne au mois de juillet de 18 oC et de -15,8 oC au mois de janvier. Il s'est développé au Saguenay—Lac-Saint-Jean, un imposant bassin hydrographique dont les eaux sont en majorité captées par le lac Saint-Jean ainsi que par son émissaire larivière Saguenay, dont la plus grande partie est constituée d'un fjord majestueux (carte des Écorégions).
Un lac, un fjord, une plaine ceinturée d’un massif montagneux, un climat tempéré, voilà ce qui forme les assises sur lesquelles les activités des hommes sont pratiquées; une sorte d'oasis tempérée en milieu nordique.
4. La population
Ce sont en particulier les ressources hydrologiques (grandes rivières à gros débit), la qualité et l'étendue de la forêt boréale ainsi que les terres fertiles qui ont conditionné l'occupation du territoire.
Le peuplement de la région est jeune. Officiellement, ce n'est qu'en 1837 que les premiers colons s'installent au fond de la baie des Ha! Ha! La marche du peuplement s'étalera sur un peu plus de 100 ans. L'occupation du sol se traduit actuellement par un peuplement qui s'organise en 1996 autour de centres urbains et de municipalités rurales (carte de la répartition de la population). Les villes de Chicoutimi (63 000 hab.) et de Jonquière (57 000 hab.) jouent un rôle prépondérant au niveau régional tandis que celles d'Alma, Roberval, Saint-Félicien, Dolbeau-Mistassini et La Baie exercent un rayonnement moins étendu et moins fort. Cette région en est une où la population urbaine a pris de l'importance surtout dans l'après guerre (le pourcentage de la population vivant dans des municipalités de 5 000 hab. et plus a progressé ainsi: 20 % en 1931, 55 % en 1961 et 70 % en 1991 et 1996). Les autres entités, dites rurales, présentent une morphologie propre au cadastre canadien français: un habitat à la fois dispersé, géométrique, aligné et disposé en rangs autour d'un village. Il faut ajouter que la fusion municipale de 2001 va mener à la constitution d'une grande ville qui incluera Chicoutimi, Jonquière et La Baie, Laterrière, Canton Tremblay, Shipshaw et Lac-Kénogami.
La population du Saguenay—Lac-Saint-Jean est plutôt en décroissance lente et elle perd du poids par rapport à l'ensemble du Québec (4,3 % en 1986 et 3,9 % en 1999). La région connaît un solde migratoire négatif depuis les 12 dernières années. Par contre, son niveau descolarité est supérieur à celui du Québec quand on analyse les pourcentages des personnes de 15 ans et plus qui ont atteint le niveau d'études postsecondaires (35,5 % par rapport à 29,5 %); il faut dire que l'on y compte une université et quatre collèges (cégeps). L'âge moyen des gens est sensiblement le même que celui des gens du Québec (37-38 ans). Les effectifs par strates d'âge laissent voir un immense trou entre 25-30 ans, trou qui n'est pas perceptible pour l'ensemble du Québec. La population occupe 6 % des emplois dans le secteur primaire, 21 % dans le secondaire et 72 % dans le tertiaire. Le taux dechômage de la région a toujours été supérieur à celui du Québec de 2 à 4 points; par exemple, en 1999, il était de 11,5 %. Il est à noter que sur le plan ethnique et linguistique plus de 95 % de la population est de souche française et parle français; la seule exception est la communauté autochtone montagnaise (Mashteuiash). Ceci en fait l'une des régions les plus françaises du globe à la fois par la souche et par la langue parlée.
La région possède aujourd'hui une base industrielle lourde et bien établie axée sur la production de l'aluminium (en raison des ressources hydroélectriques) et de pâtes et papiers ainsi que du bois d'œuvre provenant surtout des immenses étendues d'épinette noire. Notons que 68 % des emplois industriels proviennent de ces secteurs. L'activité agricole s'est développée dans les plaines fertiles du Lac-Saint-Jean et du Saguenay à un niveau comparable à celui de la plaine du Saint-Laurent. On y pratique surtout l'élevage laitier dont les produits sont transformés localement en beurre et en fromage. On y cultive également des pommes de terre. La production de bleuet (myrtille) dans des fermes spécialisées apporte une couleur singulière à la région par rapport à toutes les régions agricoles du Québec.
Les activités relatives au secteur tertiaire se trouvent généralement dans les centres urbains et c'est à Chicoutimi que se concentrent la plupart des emplois notamment dans les services, l'administration, l'éducation et le commerce.
Le tourisme repose essentiellement sur des aménagements réalisés à l'intérieur des basses terres, soit à partir des attraits naturels du paysage, soit à partir de traits culturels spécifiques à la région. Les activités de récréation de plein air sont nombreuses et variées en toute saison; par exemple, on dénombre pas moins de 8 000 résidences secondaires (appelées aussi chalets) sur les terres publiques de la région.
Les hommes et les femmes du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont développé des traits decaractère particuliers dont un sens inégalé de la débrouillardise en raison principalement de l'isolement géographique et aussi à cause d'un nombre relativement élevé de ses habitants. On parle alors d'initiatives syndicales, de coopération, d'entraide, de participation à des projets collectifs et culturels ainsi que des mouvements panquébécois qui y ont pris origine. Il ne faut pas oublier que ces gens n'ont pas de complexes, n'ont pas froid aux yeux et sont fiers d'exhiber leur accent parfaitement reconnaissable pour les visiteurs.
5. Les voies de communication
Malgré son éloignement du Québec de base, la région est accessible à la navigation commerciale jusqu'à La Baie (deux ports en eau profonde et libres de glace dix mois par année). Des routes régionales la relient à la région de Québec, à Charlevoix, à la Mauricie, à la Côte-Nord et également à des régions plus septentrionales comme Chibougamau. Les voies ferrées desservent les villes industrielles de la région; elles sont raccordées au réseau national en direction de Québec et de Montréal. Enfin, la région est équipée de six aéroports dont celui de Bagotville là où s'arrêtent les compagnies nationales (carte des voies de communication).
6. Quelques questions et problèmes de développement
1. L'économie a besoin d'être plus diversifiée et plus orientée vers l'exportation de produits finis. Ce n'est pas une mince tâche. D'une part, la grosse industrie a fait sa marque dans les activités industrielles et il semble difficile de développer d'autres créneaux. C'est un fait qu'elle engendre la prolifération de petites entreprises de services industriels. Mais, d'autre part, elle crée plutôt une attitude d'attente auprès de la population et d'éventuels entrepreneurs.
2. L'industrie repose en très grande partie sur deux secteurs, soit l'aluminium et le bois. Le premier, l'aluminium, comprend surtout ce que l'on appelle la première transformation (électricité + bauxite = lingots) dont les produits sont exportés tels quels. Il serait souhaitable qu'une deuxième transformation soit effectuée dans la région plutôt qu'à l'extérieur. D'ailleurs, à ce propos, l'État vient de décréter «Vallée de l'aluminium» l'axe urbain Alma-La Baie, là où des avantages fiscaux sont prévus pour l'implantation de telles industries. En ce qui concerne lebois, et particulièrement le bois d'œuvre, une deuxième, voire une troisième transformation, devrait être effectuée dans la région. De plus, dans ce cas-ci, les emplois presque exclusifs que ce secteur crée dans les petites municipalités rurales fragilisent la vie de plusieurs collectivités locales; ceci est doublement vrai car l'industrie du bois est à la merci des marchés et à l'approche de l'épuisement des ressources.
3. La forêt, dont on tire annuellement9 057 500 m3 de matière ligneuse (1998-1999), menace de ne plus alimenter les usines. La régénération naturelle ou artificielle des territoires risque de ne pas combler les volumes récoltés. Les parterres de coupe sont de plus en plus loin des usines et de plus en plus près de la limite nord des arbres, justement là où les écosystèmes sont plutôt fragiles.
4. En agriculture, la diversification des activités n'est pas facile. Si l'élevage laitier s'est imposé depuis les débuts, c'est que «l'herbe pousse bien». On est limité dans le choix des cultures par une saison de croissance courte et dans le développement de l'embouche et des élevages hors-sol par l'absence de volume suffisant de bêtes et d'abattoirs certifiés. Heureusement, la culture des pommes de terre se maintient, celle des céréales, du canola et du soya prennent pus d'importance alors que la production de bleuet est en expansion. Ceci n'empêche pas un rétrécissement général des surfaces en culture (à cause de l'empiétement urbain) avec l'apparition des friches et évidemment la diminution du nombre d'agriculteurs. L'installation de jeunes agriculteurs demeure aussi une question fondamentale.
5. L'environnement est une préoccupation relativement récente. Il faut dire d'entrée de jeu que la grande entreprise (aluminium, pâtes et papiers) a fait un immense effort pour améliorer la qualité de l'air et de l'eau. Il n'y a plus de flottage de bois sur les rivières et les municipalités sont maintenant toutes munies d'un système de traitement des eaux usées. La région fut l'une des premières à effectuer la récupération des déchets domestiques et la seule à avoir mis au point un procédé plus qu'original de traitement des matières non récupérables (AES). On y trouve des expériences de gestion environnementale remarquables, comme deux ZIP (zones d'intervention prioritaire) et une usine de cogénération. Finalement, des inquiétudes demeurent quant à la présence d'une multitude de barrages le long des cours d'eau de même qu'à la construction de nouveaux ouvrages hydroélectriques sur des rivières encore sauvages. Récemment, l'implantation de centres de production porcine a engendré de vives réactions de la part de la population.
6. La population de la région suit la tendance qui caractérise les régions éloignées, dites périphériques du Québec. En effet, depuis les dernières années, les effectifs diminuent en nombre, les jeunes partent, les villages et les rangs se dépeuplent, le profil démographique vieillit. Même les centres urbains sont au ralenti: seules lesmunicipalités en périphérie de Chicoutimi et de Jonquière tirent leur épingle du jeu. Comment réduire le mouvement migratoire? Comment faire pour garder les jeunes? Comment prévoir les services à donner à des personnes de plus en plus vieillissantes?
7.En matière d'éducation, la région compte une université et deux centres universitaires hors-campus. Il y a quatre collèges (cégeps) ainsi que quelques commissions scolaires dont une de langue anglaise. C'est au Saguenay–Lac-Saint-Jean que l'on retrouve le niveau descolarité le plus élevé parmi les régions périphériques du Québec.
8. En santé, les ressources humaines et les équipements existent; les hôpitaux sont généralement bien pourvus (Chicoutimi, Jonquière, Alma, Roberval, Dolbeau-Mistassini et La Baie). Cependant, il n'est pas facile d'attirer des médecins généralistes et des spécialistes dans les régions périphériques et de s'assurer de l'utilisation d'appareillages parmi les plus perfectionnés comme dans les grands centres.
7. Perspectives d'avenir
La mondialisation des échanges ouvre la région à tous les produits du globe. En même temps, si la région veut, elle aussi, jouer un rôle sur l'échiquier mondial, elle n'a pas le choix de découvrir des marchés (extérieurs à la région et au pays), d'aller à la recherche de consommateurs et de leur proposer de nouveaux produits. Voilà un beau défi à relever.
Les développements dans le domaine de la nouvelle économie ont déjà franchi des pas importants. Il n'en reste pas moins que de nouveaux efforts peuvent être déployés dans le multimédia et la recherche de pointe, notamment dans la génétique des population, la génétique humaine, le givrage, l'aluminium, l'écologie végétale. L'université, les collèges, la grande industrie et l'État ne peuvent être étrangers à cette nouvelle dimension de l'économie, celle du savoir.
Pour ce qui est du tourisme, il commence à changer de forme. Il y a de l'avenir pour le tourisme d'aventure dans les immensités de l'espace. Parcourir la forêt boréale en été comme en hiver. Découvrir l'écotourisme par le contact avec les éléments, avec la nature, avec les cultures et les manières de vivre primitives. Parcourir des circuits en traîneau à chien, suivre la trace des Amérindiens en canot-camping, glisser les grandes étendues d'eau en kayak de mer, voilà autant d'activités nouvelles.
Les communications mériteraient un meilleur sort. Le transport aérien est très efficace; cependant, il présente des coûts très élevés. L'axe routier le plus important, reliant la région à Québec, ne devrait-il pas être aménagé à quatre voies séparées? Ceci améliorerait le confort de conduite et la sécurité, surtout en hiver, d'autant plus que les fardiers, qui ont enlevé une très grande partie du transport ferroviaire et maritime, se font de plus en plus nombreux.
La concertation devrait se réaliser à plusieurs niveaux. Au niveau régional, le CRCD (Conseil régional de concertation et de développement), les CLD (Centres locaux de développement) et les Sadec (Sociétés d'aide aux collectivités) notamment, ont des missions qui favorisent la mise en commun d'orientations et d'objectifs vers un développement durable et profitable à la population. Également, les initiatives de restructuration municipale (en regroupant Chicoutimi, Jonquière et La Baie) devraient être avantageuses non seulement pour le plus gros noyau urbain de la région et pour les municipalités périurbaines, mais aussi pour l'ensemble du territoire en raison du rayonnement positif qu'elles auront.
8. Un paradoxe: à la fois une région particulière et une région laboratoire
D'un côté, on peut dire que la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est constituée d'une conjonction de particularités physiques et humaines qui lui confère uncaractère unique. Elle se singularise de toutes les autres régions comme pourraient le dire les adeptes de la géographie régionale.
D'un autre côté, en raison de sa position géographique isolée, de par l'organisation du relief, de son hydrographie, de la localisation des lieux de peuplement et des activités de la population, le Saguenay—Lac-Saint-Jean se calque facilement sur lesmodèles généraux d'organisation de l'espace en couronnes et en étoiles; justement ceux qui permettent de comprendre la composition et le fonctionnement des espaces structurés, des systèmes spatiaux des paysages.
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Quelques liens Internet utiles:
Texte rédigé par Majella-J. GAUTHIER avec la collaboration de Carl BRISSON,Atlas électronique Saguenay-Lac-Saint-Jean, novembre 2001. |
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